Conflit dans l’Est de la RDC : La CPI met la pression sur le Rwanda

Le Procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Karim Asad Ahmad Khan séjourne à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo (RDC) depuis le lundi 24 février 2025.

Un séjour qui s’inscrit dans le cadre de la poursuite des échanges et des enquêtes sur les crimes présumés commis dans l’Est de la RDC.

En effet, la cour basée à la Haye aux Pays-Bas est déjà à pied d’œuvre pour recueillir des témoignages et des preuves des exactions perpétrées dans la région du Nord-Kivu, où les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda poursuivent leur avancée.

A sa descente de l’avion, Karim Asad Ahmad Khan s’est entretenu avec la presse, où il a expliqué que la CPI s’inquiétait des atrocités qui se déroulaient dans l’Est de la RDC. « Comme le reste du monde, nous sommes très inquiets de ce qui se passe en République Démocratique du Congo, nous savons que la situation particulièrement à l’Est est très très inquiétante, des centaines de personnes sont mortes et de milliers blessés et le message doit absolument passer clairement: tout groupe armé, toutes forces armées tout les alliés des groupes armés et des forces armées n’ont pas un chèque blanc, ils doivent se conformer aux normes et aux lois internationales et je suis très clair là dessus, la loi doit être effective », a-t-il déclaré.

Pour lui, il est désormais temps d’envisager une approche plus globale et holistique pour la situation de la RDC en vue d’arrêter l’hémorragie de la violence dans l’Est de la République Démocratique du Congo.

 

Faut-il le souligner, le procureur rencontrera des représentants du gouvernement, de la Monusco, les victimes et les partenaires de la société civile.

 

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