Nouveau rebondissement dans l’affaire des migrants expulsés par Washington. Un cabinet d’avocats ghanéens a porté plainte contre les autorités les accusant de détenir illégalement des migrants expulsés par les États-Unis.
C’est au camp militaire de Bundase, à 70 km d’Accra, que seraient détenus, encore aujourd’hui, selon le cabinet d’avocat Merton & Everett, onze des quatorze ressortissants ouest-africains expulsés des États-Unis début septembre. Ils sont originaires du Nigeria, de Gambie, mais aussi du Togo, du Liberia et du Mali.
Déposée à l’encontre du procureur général, du chef d’état-major de l’armée et du contrôleur général du service de l’immigration du Ghana, la plainte fait état d’un « déploiement de militaires armés » autour du camp des détenus afin de « restreindre tout accès vers ces derniers ».