Tel est le constat fait récemment à Addis-Abeba, par les participants – décideurs, experts, scientifiques, représentants d’ONG ou partenaire techniques à la 3ème Conférence sur les changements climatiques en Afrique (CCDA-III).
Le continent africain paye un lourd tribut aux effets des changements climatiques malgré qu’il est celui qui pollue le moins dans le monde. C’est ce qui ressort des travaux qui se sont tenus à Addis-Abeba sur les changements climatiques.
Les participants à la conférence sont d’ailleurs convaincus que le degré de pollution de l’Afrique est moindre que celui des pays industrialisés, mais les effets du phénomène s’annoncent plus catastrophiques sur le contient plus que partout ailleurs.
Car, les études récentes citées lors de cette conférence démontre que le coût des incidences économiques des changements climatiques sur l’Afrique pourrait être estimé à l’équivalent de 1,5 pc à 3 pc du Produit intérieur brut (PIB) à l’horizon 2030.
Par ailleurs, les incidences économiques des changements climatiques seront probablement beaucoup plus fortes en Afrique que dans d’autres régions du monde.