C’est tout un pays qui était en état de choc après avoir découvert sur les réseaux sociaux, des vidéos du directeur de l’Agence nationale d’investigation financière (ANIF), Baltasar Ebang Engonga, avec différentes partenaires, dont certaines présentées comme des épouses de dignitaires du régime, dans son bureau au ministère des Finances.
Cet évènement choc qui a dépassé les limites du petit pays d’Afrique centrale a poussé les autorités à réduire le flux internet dans le pays et à annoncer de possibles sanctions.
En effet, le vice-président de la Guinée équatoriale Teodoro Nguema Obiang Mangue a annoncé ce lundi 4 novembre sur son compte X que le gouvernement allait « procéder à la suspension immédiate de tous les fonctionnaires qui ont eu des relations sexuelles dans les bureaux des ministères, car cela constitue une violation flagrante du code de conduite et de la loi sur l’éthique publique. ».
Le fils du président Théodore Nguema Obiang, successeur désigné de son père a par ailleurs annoncé que des caméras de surveillance seraient installées dans les bureaux de l’administration publique pour prévenir les comportements indélicats.
Aussi, selon certains médias équato-guinéens, ce n’est pas la première fois que des vidéos pornographiques impliquant des fonctionnaires fuitent sur les réseaux sociaux, mais l’affaire a pris une ampleur inédite du fait de la notoriété des protagonistes.
Ce qui avait poussé d’ailleurs la semaine dernière, le Vice-président à se tourner vers le ministère des Télécommunications et Nouvelles technologies, Entreprises de téléphonie et organe de régulation des télécommunications afin de trouver sur un délai de 24 heures une mesure visant à freiner la diffusion des vidéos pornographiques qui inondent les réseaux sociaux de Guinée équatoriale et de plusieurs pays d’Afrique.