Des centres de vote avec seulement un requérant enregistré en toute une journée, moins de 200.000 nouveaux votants inscrits, l’opération de révision de la liste électorale en Côte d’Ivoire tourne au ralenti.
A moins d’une semaine de la fin officielle de ce processus prévue le dimanche 10 novembre prochain, l’idée d’une prorogation de l’opération est plus que jamais évoquée au sein de la Commission électorale indépendante, la CEI.
En effet, des sources proches de l’institution en charge de l’organisation des élections en Côte d’Ivoire assurent que l’opération pourrait être prolongée d’une dizaine de jours afin de donner aux requérants le temps de s’inscrire ou d’actualiser leurs informations sur la liste.
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Mais, pour K.V, jeune ivoirien et agent CEI dans le cadre de cette opération, même avec ce délai supplémentaire, les choses ne devraient pas bouger énormément.
« C’est une opération qui doit être continue. Comme pour l’établissement de la carte d’identité. Il faut qu’elle ait lieu constamment jusqu’à une certaine période avant une période électorale », estime cet informaticien.
Pour lui, en plus du désintérêt des plus jeunes pour la chose politique, les documents à réunir pour cette opération peuvent poser problème. Cependant, il salue les efforts entrepris dans ce sens.
« Il a été demandé aux policiers de travailler même les dimanches pour délivrer les certificats de résidence dédiés à la révision. Cela permet aux travailleurs de faire les démarches le week-end. C’est déjà bon », souligne-t-il.
En Côte d’Ivoire, la population électorale est estimée 8 millions d’inscrits. Un chiffre encore loin d’un taux reflétant la réalité quand on sait que 12 millions d’Ivoiriens soit, 4 millions de personnes supplémentaires sont en âge de voter.
Avec les chiffres enregistrés jusque-là, le pays pour la prochaine élection présidentielle ne devrait pas atteindre les 10 millions votants.